Quand lui n'achève pas son travail,
je me dis, il est paresseux.
Quand moi, je n'achève pas mon travail,
c'est que je suis trop occupé, trop surchargé.
Quand lui parle de quelqu'un,
c'est de la médisance.
Quand je le fais,
c'est de la critique constructive.
Quand lui tient à son point de vue,
c'est un entêté.
Quand moi je tiens à mon point de vue,
c'est de la fermeté.
Quand lui prend du temps pour faire quelque chose,
il est lent.
Quand moi je prends du temps pour faire quelque chose,
je suis soigneux.
Quand lui est aimable,
il doit avoir une idée derrière la tête.
Quand moi je suis aimable,
je suis vertueux.
Quand lui est rapide pour faire quelque chose,
il bâcle.
Quand moi je suis rapide pour faire quelque chose,
je suis habile.
Quand lui fait quelque chose sans qu'on le lui dise,
il s'occupe de ce qui ne le regarde pas.
Quand moi je fais quelque chose sans qu'on me le dise,
je prends des initiatives.
Quand lui défend ses droits,
c'est un mauvais esprit.
Quand moi je défends mes droits,
je montre du caractère.
Pierre Descouvemont
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
1 commentaire:
Ayoye, c'est frappant comme texte! Ça illustre bien le "deux poids, deux mesures"...
Malheureusement, notre orgueil nous fait souvent tomber dans ce piège.
Seigneur, change nos coeurs!
Publier un commentaire