mercredi, avril 30, 2008

quel privilège...

Ce week-end mes jeunes s'en vont à Durkeetown, à New-York. Ils sont bénis hein !?
C'est vraiment génial pour eux de pouvoir vivre ces expériences-là.

L'été passé, la jeunesse de l'église de Durkeetown sont venus et ont tissés des relations avec notre jeunesse et maintenant c'est le tour de St-Hyacinthe d'aller les visiter. Andréa depuis l'été passé corresponds avec une jeune fille, elle pourra donc passé du temps avec elle. Mes enfants se débrouillent très bien en anglais, ils joueront donc le rôle de traducteur auprès des autres jeunes.
Je loue Dieu de savoir que mes jeunes seront en bonnes mains. Ils partent et j'ai la tête tranquille. Ils sont un peu plus que 20 qui y vont...super !!!
Je remercie le Seigneur que des gens prennent du temps pour occuper nos jeunes. Tout le monde a mis la main à la pâte car les jeunes ont organisés un dîner spaghetti et ont ramassé des sous pour payer ce voyage. De plus, des frères et soeurs de l'église prêtent leurs camionnettes pour transporter les jeunes. Quel bon temps ils auront, les voyagent forment la jeunesse !!

lundi, avril 28, 2008

quelle surprise.

Hier matin, j'étais au culte quand tout d'un coup quelqu'un vient me voir pour me dire qu'il y avait une personne à la porte pour moi. Je suis donc sortie pour m'apercevoir que c'était mon petit frère Yvan (qui a 34 ans ). Il était au bord des larmes !
Je l'ai pris dans mes bras et je lui ai demandé ce qu'il se passait ?? Il disait qu'il y avait rien mais qu'il était ému de venir nous voir.

Wow ! quelle surprise, j'étais vraiment contente. Il voulait déjà repartir mais j'ai réussi à le garder pour le dîner. Nous avons pu parler de tout et de rien et quelques fois du Seigneur.
Je crois qu'il vit pleins de souffrances, il est bien malheureux... il a essayé pleins de choses dans sa vie mais il est assez intelligent pour s'apercevoir que ça ne lui apporte pas le bonheur. Je lui ai dit en image que son coeur avait la forme d'une croix et que c'est seulement Jésus qui pouvait prendre cette forme-là.

Je crois que ça lui a fait du bien d'être avec nous. Il a tellement besoin d'amour. Je sais que ce n'est que le Seigneur qui peut lui offrir cet amour et cette tendresse . Que Dieu brise son orgueil et qu'il plie le genou devant lui... Je prie que Dieu continue de se révéler à lui. Priez pour lui si vous le voulez bien...

C'est l'fun !

Ma fille Andréa enseigne à l'école du dimanche une fois sur deux la classe des 4-5 ans.
Je trouve vraiment spécial de la voir aller... Ça m'encourage beaucoup car je réalise que sans que j'ai fait exprès et bien j'ai déteint sur elle.
Les jeunes observent beaucoup, les choses biens qu'on fait comme les moins bonnes. Depuis longtemps je sers dans ce ministère et elle m'a vu aller.

Moi je suis une fille qui aime ça quand c'est original et que ça bouge.
Parle-moi pas d'enseigner la parole de Dieu en étant monotone, quoi de plus plate pour les jeunes d'écouter. La parole de Dieu est tellement vivante, il ne faut pas endormir nos jeunes !
Étant créative et bien j'aime les faire participer, arranger le local pour la circonstance de l'histoire. Par exemple, une fois j'ai virer la table à l'envers, j'ai mis des poissons partout autour et j'ai dit aux jeunes on embarque dans le bateau, c'est l'histoire de la pêche miraculeuse.
Les jeunes ont tellement besoin de voir du visuel et de faire les choses pour se souvenir et comprendre le message. J'aime voir l'étonnement des jeunes quand ils arrivent dans la classe. Leur attention est déjà capté et l'excitement est au rendez-vous.

Voilà donc que ma fille semble marcher dans mes pas, elle lit l'histoire à l'avance pour se mettre dans le contexte, essaie de trouver des idées...c'est génial ! En fin de semaine, c'était l'histoire des trompettes de Jéricho, les jeunes ont fait des trompettes, se sont promener autour du local en faisant du bruit...etc..

Je remercie le Seigneur que j'ai été un modèle pour elle et je rends grâce à Dieu de la voir servir, c'est une bénédiction !

samedi, avril 26, 2008

les 3 jeunes hommes

Trois femmes se rendirent à la fontaine pour y puiser de l’eau. Près de la fontaine, sur un banc de pierre, était assis un vieillard qui les observait en silence et écoutait leurs bavardages.Chacune était en train de faire l’éloge de son fils.

« Mon fils, dit la première, est si rapide et si agileque personne ne peut l’égaler. »

« Mon fils, soutint la seconde, chante comme un rossignol. Personne au monde ne peut se vanter de posséder une voix pareille. »

« Et toi, que dit ton fils ? », demanda-t-elle à la troisième, restée silencieuse. « Je ne sais que dire de mon fils, répondit la femme. C’est un beau garçon comme il y en a tant. Il ne sait rien faire de spécial. »

Quand les amphores furent remplies, les trois femmes prirent le chemin du retour. Le vieillard les suivit sur un bout de chemin. Les amphores étaient lourdes et les femmes avaient du mal à les porter.

A un certain endroit, elles s’arrêtèrent pour reposer leur pauvre dos endolori.
Trois jeunes vinrent à leur rencontre.
Le premier improvisa un spectacle: les mains posées à terre et pieds en l’air, il faisait la roue et finit par enchaîner un saut périlleux après l ’autre. Les femmes le regardait extasiées.
« Quel jeune homme adroit! »

Le seconde se mit à chanter. D’une voix splendide, il broda dans la mélodie mille variations, comme un rossignol. Les femmes l’écoutaient les larmes aux yeux: « C’est un ange! »

Le troisième jeune homme se dirigea vers sa mère, prit la lourde amphore et la porta en marchant à ses cotés.
Les femmes se tournèrent vers le vieillard :
« Alors que dis-tu de nos fils ? »
« Des fils? » s’écria le vieillard étonné.
« Moi je n’en ai vu qu’un seul ! »

déjà !

Hey ! vous imaginez, voilà : le 300 e articles que je publie...
pas possible, j'arrive pas à le croire.
Je n'aurais jamais pensé me rendre jusque là.
À vrai dire, ces temps-ci je me questionne si je continue le blog... oui il est vrai que j'aime beaucoup cela et c'est vraiment un plaisir d'épancher mon coeur sur les touches du clavier mais en même temps je ne sais pas si je dois persévèrer...
Voilà !

jeudi, avril 24, 2008

essaie d'entendre ce que je ne dis pas...

Voilà un texte qui porte à réfléchir... sommes-nous toujours nous-mêmes, transparent et honnête envers les gens et nous -même...combien de masques portons-nous dans nos journées ? Lequel sortons plus lorsque nous sommes avec un tel ? Seigneur nous avons réellement besoin de toi pour faire tomber ses forteresses que nous nous sommes forgées... aide-nous à faire confiance...

Ne te laisse pas tromper par ce que je laisse paraître, par les masques que je porte. Je laisse paraître plusieurs visages et très peu expriment ce que je suis. J’ai développé l’art de ne pas me laisser connaître mais, de grâce, ne te laisse pas tromper par ce que je laisse paraître. Je donne souvent l’impression d’être sécure, que tout va bien, que je n’ai besoin de personne. Mais ce n’est pas toujours le cas.

Au fond, je suis souvent confus, j’ai peur et je me sens seul. Mais je sais très bien cacher ces sentiments. Je panique à l’idée que mes faiblesses et mes peurs pourraient paraître. C’est pour cela que je prends le masque de la nonchalance ou de la confiance en moi. Me sentant accepté lorsque je porte ces masques m’encourage à les garder parce que j’ai besoin de me sentir aimé.
Mais je ne pourrais avouer ça à personne. Il y a trop de risques que je sois rejeté si on voyait mes faiblesses et mes peurs. J’ai peur de perdre ton respect ou que tu te moques de moi. Et ça je ne pourrais le supporter.

Au fond de moi, j’ai souvent l’impression d’avoir peu de valeur personnelle et je ne voudrais pas que tu le saches, puisque alors je perdrais ton amitié, ton amour.
Ainsi je joue un jeu qui ne me permet pas de vraiment me sentir aimé comme je suis. J’ai l’impression que c’est mon masque qu’on aime et j’ai peur de l’enlever pour découvrir que ce que je suis en réalité n’intéresse personne. Alors quand je joue mon jeu, essaie de ne pas te laisser tromper par moi. Essaie plutôt de bien m’écouter et d’entendre ce que je ne dis pas, ce que j’aimerais dire, mais que j’ai trop peur de dire à cause des conséquences que je crains.

Je n’aime pas ce jeu que je joue avec toi et avec les autres. J’aimerais bien mieux être spontané, et d’être moi-même. Mais tu dois m’aider pour que je me laisse aller à être ainsi. Chaque fois que tu essaies de me comprendre et de me témoigner ton respect, je sens que tout mon être reprend vie.

Je veux te dire combien j’ai besoin de toi pour que je puisse laisser sortir ce que je suis au fond de moi. Toi seul peut m’enlever mon masque, toi seul peut me libérer de la prison que je me suis construite moi-même. Alors ne m’ignore pas, même si ce n’est pas facile pour toi à cause de mon arrogance ou de mon indifférence apparente. Je sens depuis longtemps que j’ai peu de confiance en moi et mes résistances sont fortes. Quand tu t’approches de moi, je suis souvent porté à te repousser même si, au fond, j’ai un besoin pressant que tu me rejoignes intérieurement.

Mais s’il est vrai que l’amour est plus fort que tout, alors j’ai espoir que tu vas réussir à faire tomber mes résistances. Il te faudra être à la fois ferme et doux, puisque je suis une personne très sensible et très craintive. Tu peux te demander qui je suis. Pourtant tu me connais bien puisque je suis tous ceux et celles que tu rencontres.

Auteur inconnu

L'impact qu'on peut avoir...

Un jour de dernière année du secondaire, j'entrai dans une classe pour attendre un de mes amis. Je venais de franchir la porte lorsque le titulaire de la classe, M. Washington, apparut soudainement et me demanda d'aller au tableau pour écrire quelque chose, pour faire un problème.
Je répondis que j'en étais incapable. Il rétorqua : «Et pourquoi donc ?»«Parce que je ne suis pas un de vos élèves», dis-je.Il dit : «Cela n'a pas d'importance, allez quand même au tableau».Je répondis de nouveau : «Je ne peux pas». Il répéta : «Et pourquoi donc ?» Embarrassé, je restai un moment silencieux. Puis j'avouai : «Parce que je suis un déficient mental léger».

Il contourna son bureau, s'avança vers moi, me regarda et dit : «Ne redites jamais cela. Vous n'êtes pas obligé de croire ce que les autres pensent de vous». Ce fut un instant très libérateur pour moi. A l'école, les moqueries des autres élèves m'humiliaient car ils savaient tous que j'étais dans une classe adaptée.
Puis voilà que M. Washington me libérait du carcan de l'opinion des autres en me faisant remarquer que je n'avais pas besoin de m'y assujettir. C'est ainsi que M. Washington est devenu mon conseiller. Avant de le rencontrer, j'avais redoublé à deux reprises. Au début de ma dernière année au primaire, on m'avait étiqueté «déficient mental léger» et on m'avait redescendu dans la classe inférieure. J'avais également échoué ma première année du secondaire.
M. Washington marqua profondément ma vie. Je me dis aujourd'hui qu'il agissait dans l'esprit de ces paroles de Goethe : «Traitez quelqu'un tel qu'il est et il ne fera qu'empirer. Traitez-le tel qu'il pourrait être et il deviendra tel qu'il devrait être». M. Washington avait aussi fait sienne cette maxime de Calvin Lloyd : «On ne s'èlève pas en-deça de ses espérances». Il donnait toujours à ses élèves l'impression qu'il avait de grandes espérances pour eux et nous, ses élèves, nous efforcions d'être à la hauteur de ses attentes.
J'étais encore un élève de premier cycle à l'école secondaire lorsque je l'entendis un jour prononcer un discours devant des élèves qui allaient obtenir leur diplôme d'études secondaires. Il disait : «Vous avez tous en vous la grandeur, quelque chose d'exceptionnel. Si seulement l'un de vous peut entrevoir sa pleine mesure, ce qu'il est véritablement, ce qu'il a d'unique, ce qu'il peut apporter au monde, alors d'un point de vue historique, l'humanité ne sera plus jamais la même. Vos parents, votre école, votre milieu, tous seront fiers de vous. Vous pouvez toucher la vie de millions de gens». M. Washington s'adressait à des finisssants mais j'eus l'impression que c'est à moi qu'il parlait. Je me rappelle l'ovation que les finissants firent à M. Washington.

Après son discours, je le rattrappai dans le stationnement et lui dis «M. Washington, vous souvenez-vous de moi ? J'étais dans la salle pendant votre discours aux lèves de dernière année».«Que faisiez-vous là ? Si je ne m'abuse, vous êtes encore au premier cycle ?», répondit-il.«Je sais, Monsieur. Votre discours m'est parvenu à travers les portes de l'auditorium et je suis entré car j'ai senti que c'est à moi qu'il s'adressait. Vous disiez que chacun avait en lui la grandeur. Je l'ai entendu. Est-ce que j'ai la grandeur en moi, Monsieur ?».«Oui, M. Brown», dit-il.

«Alors comment se fait-il que j'ai échoué en anglais, en maths et en histoire et que je devrai suivre des cours d'été ? Comment se fait-il, Monsieur ? Je suis plus lent que les autres. Je ne suis pas aussi intelligent que mon frère ou que ma soeur qui va étudier à l'université de Miami».
«Cela n'a pas d'importance. Cela signifie simplement que tu dois redoubler d'ardeur. Ce ne sont pas tes résultats scolaires qui déterminent ce que tu es et ce que tu peux faire dans la vie». «J'aimerais offrir une maison à ma mère».«C'est une chose possible, M. Brown. Vous en êtes capable» et il se retourna pour continuer son chemin.«M. Washington ?».«Qu'est-ce qu'il y a encore ?».«Euh!... je suis celui dont vous parliez tout à l'heure, Monsieur. Souvenez-vous de moi, n'oubliez pas mon nom. Un jour, vous l'entendrez de nouveau. Je suis celui dont vous serez fier un jour, Monsieur».

L'école avait été jusque-là une lutte de tous les instants. Je montais d'une classe chaque année parce que je n'étais pas un vilain garnement. J'étais plutôt gentil garçon. Je m'amusais, je faisais rire les autres. J'étais poli et respectueux. Les enseignants m'accordaient donc les notes de passage, ce qui ne m'aida guère.

Puis, il y eut M. Washington qui m'imposa ses exigences. Il m'apprit à être responsable de mes actes et c'est ainsi que je commençai à croire que j'étais capable, que je pouvais réussir. Pendant ma dernière année à l'école secondaire, M. Washington me prit sous son aile, même si j'étais encore en classe adaptée. En temps normal, les élèves des classes adaptées ne suivent pas le cours d'art dramatique mais on fit exception pour moi. Le directeur de l'école se rendit compte du lien qui s'était noué et de l'influence que M. Washington exerçait sur moi car mes résultats scolaires étaient meilleurs.
Pour la première fois de ma vie, mon nom figura au tableau d'honneur de l'école. C'était un véritable miracle puisque je voulais aller en voyage d'études avec le département d'art dramatique et qu'il fallait figurer au tableau d'honneur pour y participer ! M. Washington transforma de fond en comble ma perception de moi-même. Il me révéla ma pleine mesure, celle qui dépassait mon conditionnement mental et les circonstances de ma vie.

Des années plus tard, devenu producteur d'une série de cinq émissions spéciales diffusées sur un réseau de télévision publique, je demandai à des amis de téléphoner à M. Washington dans le cadre de mon émission «You deserve» (Gens de mérite), diffusée par la station de télévision éducative de Miami. J'étais assis près du téléphone à attendre son appel lorsqu'il me téléphone de Détroit. Il dit : «Puis-je parler à M. Brown, s'il vous plaît ?».«Qui est à l'appareil ?».«Vous le savez très bien». «Ah ! C'est vous, M. Washington». «Vous étiez bien celui dont je parlais, n'est-ce pas ?».«Oui, Monsieur, celui-là même».

Les Brown Bouillon de poulet pour l'âme # 3

mercredi, avril 23, 2008

la souverraineté de Dieu

Lundi, j'appelle mon frère Stéphane pour un rendez-vous au garage pour le changement de mes pneus (il est maintenant propriétaire d'un garage) mais il n'avait pas de place alors je décide de prendre rendez-vous le mercredi matin.

Je me rends donc là-bas et je m'asseois pour attendre que la job se fasse. Pendant ce temps, une dame arrive et nous commençons à parler. De fil en aiguille, elle me dit qu'elle vient de la Beauce. Sans raison, je lui dit que je connais un pasteur de là-bas... tout d,un coup elle me dit qu,elle s'est mariée dans une église évangélique, qu'elle assisté aussi dans une église à St-Hubert mais que depuis un bon bout de temps, elle ni allait plus. Elle a vécu des choses, elle a été blessée etc...

Après l'avoir écouté, je lui ai dit que ce n'était pas un hasard qu'on se rencontre aujourd'hui à la même place. Dieu avait un rendez-vous pour elle ! Elle-même était assez étonné de l'ensemble des évènements. Je lui ai laissé mes coordonnées.

J'était tellement heureuse car ce matin en me levant j'avais dit au Seigneur, utilise-moi et que je fasse ta volonté.... quelle joie de pouvoir servir Dieu. je ne savais pas ce que Dieu avait en réserve pour moi mais j'étais vraiment contente que je sois un outil entre ses mains pour ramener peut-être un enfant à la maison... gloire à Dieu !!!

ça s'peux-tu ?

Hier j'étais à l'école et je parlais à une enfant qui se nomme Rébecca.
Je lui disais savais-tu que ton nom est écrit dans la bible ? Elle me répond hein c'est quoi ça ?
Elle ne connaissait pas c'est quoi une bible, elle ne connaissait pas les histoires de Jésus...

Mais comme c'est triste ! C'est vraiment la réalité dans laquelle on vit, nos jeunes n'en entendent plus parler, il ne savent plus rien. Ayoye !

dimanche, avril 20, 2008

mais qu'arrive-t-il ?

On ne l'avait jamais vu mettre les pieds dans une église.
Même à l'occasion de mariages ou du service funèbre de ses proches,
il n'entrait pas dans le lieu où l'on annonçait la: parole de Dieu ;
il allait au café voisin et il attendait la sortie.
Mais aujourd'hui, il y est entré, il est même venu au premier rang,
sans contraintes.
Peut-être penserez-vous qu'il s'agit d'une faiblesse de sa part,
vous qui partagez son incrédulité.
Mais n'ayez aucune crainte, jamais il ne recommencera ;
son corps est là, couché dans un cercueil.

R_é_f_l_é_c_h_i_s_s_e_z_!
Mais son âme, où est-elle allée ?▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄
Tant que la vie est dans un homme, le salut est à sa portée.
Il peut le saisir par la foi au Fils de Dieu.
Mais au moment même où l'esprit quitte le corps,
c'est trop tard, il ressuscitera pour le Jugement Dernier.
Plus de repentance de dernière minute, seulement d'amers regrets.
Couvrez son cercueil des plus belles fleurs,
ajoutez-y de pieux discours
et autant de vaines prières post-mortem que vous voudrez,
sa terrible destination n'en sera pas changée.
C'est maintenant que vous devez faire un choix...
r_é_f_l_é_c_h_i_s_s_e_z !
Quand la tombe se referme, c'est trop tard...
r_é_f_l_é_c_h_i_s_s_e_z !

manipulateur (manipulation)

Lorsque j'ai lu cette liste, j'ai fait Woh !! c'est pas possible... Prenez le temps de le lire, ça porte beaucoup à réfléchir et posons-nous la question honnêtement : Sommes-nous manipulatrice à nos heures ? demandons à Dieu son aide pour nous transformer...

1) Culpabiliser les autres
2) Reporter sa responsabilité sur les autres ou se démettre de ses propres responsabilités
3) Ne pas communiquer CLAIREMENT leurs demandes, leurs besoins, leurs sentiments et leurs opinions
4) Répondre très souvent de façon floue, évasive
5) Changer leurs opinions, leurs comportements, leurs sentiments selon les personnes ou les situations
6) Invoquer des raisons "logiques" pour déguiser leurs demandes
7) Faire croire aux autres que ces autres doivent être parfaits, qu'ils ne doivent jamais changer d'avis, qu'ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et aux questions
8) Mettre en doute les qualités, la compétence, la personnalité, l'honnêteté des autres : Ils critiquent sans en avoir l'air, dévalorisent et jugent
9) Faire faire leurs messages par autrui, ou par des intermédiaires, (tél au lieu de face à face, post-it)
10) Semer la zizanie et créer la suspicion, diviser pour mieux régner et peuvent provoquer à son insu la rupture d' un couple
11) Ils savent se placer en victimes pour qu'on les plaigne (Conjoint méchant, enfant difficile, maladie exagérée)
12) Ils ignorent les demandes, même s'ils prétendent s'en occuper
13) Ils utilisent les principes moraux des autres pour assouvir leurs besoins
14) Ils menacent de façon déguisée ou font un chantage ouvert
15) Ils changent carrément de sujet au cours d'une conversation
16) Ils évitent ou s'échappent de l'entretien, de la réunion, du rendez-vous
17) Ils misent sur l'ignorance des autres et font croire à leur supériorité
18) Ils mentent
19) Ils prêchent le faux pour savoir le vrai, déforment et interprêtent
20) Ils sont égocentriques
21) Ils peuvent être jaloux, même d'un parent ou de leur conjoint
22) Ils ne supportent pas la critique et nient des évidences
23) Ils ne tiennent pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres
24) Ils utilisent souvent le dernier moment pour demander, ordonner ou faire agir autrui
25) Leur discours paraît logique ou cohérent alors que leurs attitudes, leurs actes ou leur mode de vie répondent au schéma opposé
26) Ils utilisent des flatteries pour nous plaire, font des cadeaux ou se mettent soudain aux petits soins pour nous
27) Ils produisent un état de malaise ou un sentiment de non-liberté (piège)
28) Ils sont efficaces pour atteindre leurs propres buts mais aux dépens d'autrui
29) Ils nous font faire des choses que nous n'aurions probablement pas faites de notre propre gré
30) Ils sont constamment l'objet de discussions entre gens qui les connaissent, même s'ils sont absents...

vendredi, avril 18, 2008

touché

Hier mes enfants et moi sommes allés au centre d'achat et il y a avait un kiosque avec un homme handicapé qui récoltait des sous pour un organisme pour handicapés.
Lorsque je suis passé, il me regardait mais je ne pouvais pas rien lui donner car je n'avais que des cartes. Il semblait un peu triste et décu. Cela doit être très long pour lui d'être là à attendre.

Lorsque nous sommes repassés j'ai dit aux enfants c'est triste je n'ai pas de change et les deux ont regardés ce qu'ils avaient dans leur poche et sont allés mettre cela dans la banque de cet homme. Il était vraiment content, il le démontrait bien.

Le soir lorsque j'ai bordé mon fils pour le dodo, il a prié et dit merci au Seigneur de ne pas être handicapé.

C'est bon ces moments-là, ça fait prendre conscience des choses aux enfants.

jeudi, avril 17, 2008

pas pire

Imaginez-vous que je viens d'adhérer à un groupe avec mon nom de famille.

Le nom Filiatrault est tellement pas courant, il me semble que j'étais seule au monde et là je viens de découvrir pleins d'autres monde, c'est merveilleux...c'est sûr que c'est pas aussi gros que les Tremblay ahah !!

J'ai toujours aimé connaître mes racines et là peut-être que j'en connaîtrai plus. J'ai souvent essayé d'apprendre des choses sur le côté de mon père mais je ne sais pas trop pourquoi, il y a rien qui sort on dirait des fois qu'il y a des mystères ou des souvenirs qu'ils ne veulent pas déterrés.
Mon père nous a quitté lorsque j'avais 7 ans et depuis ce temps et bien c'est très sporadique nos rencontres. Il ne cherchent pas à entretenir de relations, c'est bien triste. J'ai essayé maintes et maintes fois mais sans résultat. Je sais que dans mon coeur j'ai essayé de l'honorer mais il préfère vivre en ermite isolé sans relation avec ses enfants. Il ne sait pas communiquer, démontrer ses sentiments. Un jour peut-être !

Mais entre-temps et bien j'espère que je découvrirai de la famille et qui sait si d'autres ont fait le choix de suivre Jésus.

évangile ou religion

Il y a plusieurs religions mais un seul évangile.
Il y a une énorme différence entre religion et évangile.
La religion est l'oeuvre de l'homme,
L'évangile est don de Dieu.
La religion, c'est ce que l'homme fait pour Dieu.
L'évangile, c'est ce que Dieu a fait pour l'homme.
La religion, c'est l'homme en quête de Dieu,
L'évangile, c'est Dieu cherchant l'homme.
La religion consiste pour l'homme à grimper l'échelle
de sa propre justice avec l'espoir
de rencontrer Dieu au dernier barreau.
Mais l'évangile consiste pour Dieu à descendre l'échelle,
par l'incarnation de Jésus-Christ,
pour nous rencontrer, nous pécheurs,au barreau le plus bas.
La religion est bonne volonté,
L'évangile est bonne nouvelle.
La religion est bon conseil,
L'évangile est glorieuse proclamation.
La religion laisse l'homme tel qu'il est.
L'évangile prend l'homme tel qu'il est et en fait ce qu'il doit être.
La religion réforme l'extérieur,
L'évangile transforme l'intérieur.
La religion blanchit en surface,
L'évangile blanchit à fond.
Il y a beaucoup de religions mais un seul Dieu.

vis aujourd'hui

Vis le jour d'aujourd'hui :
Dieu te le donne, il est à toi,
Vis-le en Lui.
Le jour de demain est à Dieu,
Il ne t'appartient pas.
Ne porte pas sur demain
Le soucis d'aujourd'hui.
Demain est à Dieu : remets-le Lui.
Le moment présent est une frêle passerelle.
Si tu charges des regrets d'hier,
De l'inquiétude de demain,
La passerelle cède et tu perds pied.
Le passé ? Dieu le pardonne.
L'avenir ? Dieu le donne.
Vis le jour d'aujourd'hui
En communion avec lui.

Le téléviseur

Seigneur, Toi qui es bon et qui protège tous les enfants de la terre
je désire te demander une grande faveur :
transforme-moi en téléviseur.

Pour que mes parents aient soin de moi
comme ils ont soin de lui,
pour qu'ils me regardent avec le même intérêt
que maman pour son feuilleton préféré,
que papa pour le journal télévisé.

Je voudrais parler comme tout présentateur.
Quand il parle, toute la famille fait silence
pour pouvoir l'écouter avec attention et sans l'interrompre.
Je voudrais sentir sur moi
la même préoccupation qu'ont mes parents
quand le téléviseur ne marche pas,
et qu'ils appellent aussitôt le réparateur.

Je voudrais être un téléviseur
pour être le meilleur ami de mes parents
et leur héros préféré.
Seigneur, s'il te plaît,transforme-moi en téléviseur,
même seulement pour une journée.

Prière d'un enfant hispano-américain

Que pensez-vous de cette réflexion ?

mardi, avril 15, 2008

suggestion d'un livre

Je suis en train de parcourir un livre De Max Lucado qui s'intitule :

Dieu vous aime comme vous êtes, mais il refuse de vous laisser tel quel. Il désire que votre coeur soit comme le sien. Il veut que vous soyez COMME JÉSUS.

J'aime beaucoup sa façon d'écrire car elle est simple et pratique. Il raconte beaucoup d'histoire détaillée et illustrée. Entre autre, à un moment du livre il nous parle des mains et il nous raconte l'histoire du lépreux. Comme vous savez ces gens devait être mis à l'écart parce qu'ils étaient impurs. Il nous met donc dans la peau cette personne qui vit avec le regard des gens, l'abandon de tous... Plus personne ne le touche, plus d'accolade, plus de calin de sa fille, plus de bizou de sa femme, plus de tape amicale dans le dos bref plus aucun contact physique, plus de tendresse.

Il nous rappelle que lorsque cet homme a vu Jésus, il s'est jeté à ses pieds et lui a dit: "si tu le veux tu peux me rendre pur." Jésus n'a pas seulement parlé en disant: oui je le veux, mais il a pris le temps de le toucher pour le guérir. Vous imaginez comment cet homme a dû vivre cet instant. Après avoir été si longtemps isolé et rejeté, Jésus, cet homme rempli d'amour et de compassion l'a touché et guéri. Wow ! quel miséricorde.

J'espère que je vous donne l'eau à la bouche pour ce bouquin !!

lundi, avril 14, 2008

émue de compassion

Hier à l'église, nous avons eu la visite de l'école Parole de Vie et le pasteur Jonathan Godefrey a apporté la parole de Dieu. Wow! quel message percutant.

Il nous a raconté qu'il a adopté 2 jeunes Vietnamiennes qui étaient orpheline et handicapées.

Une d'entre elles, a reçue des coups de masse au visage à sa naissance car le père croyait que sa femme l'avait trompé. Elle a été défiguré, un de ses yeux ouvrait à peine. Ils l'ont adopté malgré que le gouvernement du Québec ne voulait pas lui prodiguer aucun soin de santé pour son handicap. Mais Dieu n'est pas à court de ressources. Nous avons un Dieu de miracles. Ils ne savent pas trop par quel moyen, mais un des plus grands spécialistes a entendu leur histoire et ils sont décidé de l'opérer gratuitement. De plus, des gens ont prêtés gratuitement un Camper pour qu'ils soient hébergés etc... Dieu s'occupe des orphelins.
Tout cela pour dire que Dieu prenait soin de cette enfant et de cette famille.

Il nous faisait prendre conscience que Dieu nous appelle parfois à sortir de la barque pareil comme l'apôtre Pierre qui est allé rejoindre le Seigneur sur l'eau. Nous sommes tellement dans notre zone de confort qu'au lieu de bâtir pour la cité céleste et bien nous construisons des empires sur cette terre. Nous investissons pas toujours à la bonne place. Quelle est donc notre priorité ?

C'est sur que mon coeur a été touché, il y a très longtemps que j'aspirais à adopter, même qu,en 1990 lorsque j'avais fait un projet missionnaire en France, j'avais visité un orphelinat dans le but d'aller travailler là-bas. Les plans n'ont pas fonctionnés mais Dieu est au contrôle de tout.

Pour le moment, je ne pense pas que Dieu nous appelle à le servir dans ce domaine car nos jeunes sont devenus trop vieux pour recommencer une nouvelle famille mais je me pose la question, qu'est-ce que Dieu veut pour moi et ma famille ? Quelle est donc sa volonté pour nous ? Je prie que Dieu nous le montre et qu'il nous aide à s'oublier nous-même, à renoncer à ma zone de confort. Le temps presse et il y a tant de besoins....

jeudi, avril 10, 2008

Le temps et les gens

Les enfants ont tout leur temps.Ils cueillent le temps à mesure.
Ils jouent, ils mangent, ils dorment... selon le temps.
Ils ne calculent pas leur temps. La plupart du temps,ils n'ont pas de montre pour mesurer le temps. Ils prennent le temps comme il est. Ni plus, ni moins.

Les adultes manquent souvent de temps. Ils courent après le temps. Ils courent tout le temps. Ils s'essoufflent et parfois essoufflent les autres. Ils soupirent régulièrement faute de temps. Ils regardent souvent l'heure et voudraient la plupart du temps allonger le temps. Ils n'ont pas le temps. Le temps passe trop vite.

Les personnes âgées ont trop de temps.Elles regardent par la fenêtre les gens qui courent après le temps et les enfants qui jouent sans se soucier du temps. Elles parlent souvent du temps qu'il a fait, qu'il fera et qu'il fait. Elles n'en finissent pas d'écouler le temps. À la longueur de journée elles s'ennuient de temps en temps et parfois tout le temps. Elles trouvent le temps long.

Les amoureux voudraient arrêter le temps. Les malades voudraient raccourcir le temps. Les prisonniers font leur temps. Les météorologues auscultent le temps. Les sportifs veulent du beau temps. Les malheureux se souhaitent du bon temps.

Nous vivons tous avec le temps.Le temps fait partie de notre existence comme la peau nous colle aux os. C'est pourquoi le temps se faufile partout dans notre langage;
" J'ai tout mon temps...
je n'ai pas le temps...
tu perds ton temps...
ne gaspille pas ton temps...
prends ton temps...
le temps passe trop vite...
quel temps fera-t-il aujourd'hui?
le temps est écoulé..."

Pourtant le seul temps qui nous est donné,c'est le temps présent.
Le passé n'est plus et le futur n'est pas encore.
Le temps présent est faitde nos expériences passées et de nos projets futurs.
Il se situe précisément au carrefour d'hier et de demain.
Le temps présent qui est le nôtre est l'aujourd'hui de Dieu.
Le temps, nous le goûtons, le partageons, le comptons...
Nous avons des calendriers, des horloges,des chronomètres, des radios qui nous disent l'heure et le temps à chaque minute!
Le temps nous est donné pour que nous vivions pleinement chaque instant de nos vies,
pour que nous le prenions résolument comme un chemin d'éternité.
C'est beau le temps, c'est plein de vie à l'intérieur !
C'est bon le temps, c'est plein de Dieu dedans !

Jules Beaulac

Dieu donne

Le vieux pêcheur fit asseoir son visiteur, un missionnaire devenu son ami, à l'entrée de sa cabane et lui montra un petit coffret.
J'ai eu un fils qui était ma joie et ma fierté. Sa passion était la pêche des perles.
Il rêvait toujours d'en trouver une plus belle que toutes celles qu'il avait déjà pêchées.

Un jour, il la trouva. Mais, pour l'avoir, il resta trop longtemps sous l'eau et mourut peu après. Le vieillard courba la tête et essuya une larme. J'ai toujours gardé cette perle, mais maintenant, je n'en ai plus pour longtemps à vivre, et je vous la donne.

" Quelle merveille ! s'exclama le missionnaire. "Non, je ne veux pas que vous me la donniez. Je vous l'achète. Fixez-moi votre prix.
Monsieur Morse, cette perle n'a pas de prix. Personne ne serait assez riche pour l'acquérir. Mon fils est mort pour l'obtenir. Je ne peux pas la vendre, mais je veux vous la donner.

Mon cher Rambhau, votre histoire est merveilleuse, mais il en est une plus merveilleuse encore. Dieu avait un Fils unique comme vous, et ce Fils est mort sur une croix pour expier les péchés de tous ceux qui mettent leur confiance en Lui. Dieu vous offre un salut gratuit, mais qui a coûté à son Fils les souffrances et la mort. Comme vous, Dieu donne et ne vend pas.

de retour

Eh oui ! j'étais partie à la pastorale avec mon mari. C'est si bon de décrocher et de prendre du temps de couple. Juste de s'arrêter, sortir de notre routine. Je vous encourage de mettre cela dans votre horaire à chaque semaine, une sortie, pas besoin qu'elle soit coûteuse. Il faut le planifier sinon la course folle de la vie fera en sorte qu'on bâti pas notre couple. Et si vous le pouvez, 1à 2 fois par année, une fin de semaine de couple. Le couple c'est comme un jardin, il faut le cultiver.

À notre retour, nous avons pris un p'tit chemin de campagne et nous avons eu le privilège de voir environ une vingtaine de chevreuil (des bambis ). C'était mignon ! Ils étaient là, mangeant et tout à fait calme. C'est si merveilleux la création de notre grand Dieu.

samedi, avril 05, 2008

donner et recevoir

Qui donne ne doit jamais sans souvenir
Qui reçoit ne doit jamais oublier.
Proverbe hébreux

wow

C'était tout à fait merveilleux, céleste la soirée avec le groupe Krystaal. Vraiment ils sont des hommes talentueux avec beaucoup de charisme et d'amour pour les gens et pour leur Sauveur Jésus.
Nous avons eu du très bon temps, la salle était pleine et ça "swignait" dans l'église ! Avec des africains, on ne peut pas rester assis bien longtemps. Nous sommes bien choyés de les avoir cotoyés. Dieu est bon, il guérit les blessures et aide à pardonner.

Dommage si vous n'avez pas pu être présent, vous avez réellement manquer quelquechose ;o)

mercredi, avril 02, 2008

On se persuade souvent soi-même
Que la vie sera meilleure
Après s'être marié(e),
Après avoir eu un enfant et,
Ensuite, après avoir eu un autre.

Plus tard,
On se sent frustré(e)
Parce que nos enfants
Ne sont pas assez grands
Et on pense que l'on sera
Mieux quand ils le seront.

Puis,
On se frustre parce qu'ils sont adolescents et
Que c'est une étape difficile à passer pour nous.
On est alors convaincu
Que l'on sera plus heureux
Quand ils auront passé cette étape.

On se dit que notre vie sera complète
Quand les choses iront mieux avec notre conjoint,
Quand on possédera une meilleure voiture
Ou une maison.
Quand l'on pourra aller en vacances,
Quand on sera à la retraite.

La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment
Pour être heureux que le moment présent.
Si ce n'est pas maintenant,quand ?
Ta vie sera toujours
Pleine de défis à relever
Et de projets à terminer.

Il est préférable de l'admettre
Et de décider d'être heureux de toutes façons.

Une de mes phrases favorites:
Est d'Alfred D. Souza.
Il a dit :« Pendant longtemps j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer.
La Vraie Vie !
Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin,
Quelque chose qu'il faille résoudre en premier,
Un thème non terminé,
Un temps à passer,
Une dette à payer.
Et alors, là, La vie allait commencer !

Jusqu'à temps que je me rende compte
Que ces obstacles étaient Justement MA VIE. »

pensons plus loin

La vie ne se compare pas à un petit bout de chandelle.
La vie est un flambeau splendide que je veux voir brûler
aussi brillamment que possible avant de le passer
à la prochaine génération.
George Bernard Shaw

le vieil homme et le temps

Ce jour là, comme tous les vendredis, je fais mes courses au supermarché du quartier. Et, comme souvent, je suis pressé, filant entre les rayons à l'allure d'un bolide, faisant à peine attention à ce que j'achète.
En entrant, je croise un couple de personnes âgées. Ils semblent un peu ridicules dans leurs costumes du dimanche, se déplaçant avec lenteur, lui tirant un cabas sur roulette, elle s'accrochant désespérément au veston de son mari. Je les retrouve dans chaque rayon.
L'allure que leur impose le grand âge est irritante, j'aimerais passer devant, mais leur caddy bouche toujours le passage.

A plusieurs reprises, je fonce avant qu'ils ne s'engagent, de peur qu'ils ne me passent devant et ne me retardent davantage. Dans l'urgence, je laisse mon caddy au milieu de l'allée et je fonds sur les packs de bouteilles d'eau, j'en prends un, deux...
Je n'ai pas entendu venir le couple paisible qui derrière moi traîne les pieds sans bruit, et je manque de renverser le grand-père qui stoppe net alors que je manœuvre pour porter mes bouteilles dans le caddy.

Je suis confus mais, toujours très pressé, je lance un bref « Ah... excusez-moi, je ne vous avais pas vu ».
Le grand-père lève la tête, me sourit et d'un ton à la fois aristocratique et doux me dit :
« Je vous en prie Monsieur, nous avons tout notre temps ». « Nous avons tout notre temps »... la phrase résonne dans ma tête.

Je termine mes emplettes à 100 à l'heure, mais arrivé dans la voiture, je reste songeur. Je repense à ce qu'a dit le vieil homme : il doit avoir 80 ans passés et il dit avoir le temps !
Quelle leçon pour tous ceux qui, comme moi, agissent trop souvent comme si leur dernière heure était proche...

de maya