samedi, septembre 15, 2007

En finir avec nos complexes...

voici un article que j'ai trouvé très intéressant car QUI n'a pas de complexes ?? QUI n'est pas paralysé par nos mauvaises pensées ?? Dieu veut le renouvellement de notre intelligence pas vrai ? Romain 12.
Alors bonne lecture...


Je ne peux pas ! » Cette simple petite phrase peut nous paralyser et nous empêcher d’agir. A cause d’une particularité physique ou d’un manque d’assurance, nous rêvons parfois d’être une petite souris. En bref, nous sommes COMPLEXEES !

Pour aimer les autres, il faut commencer par soi.
Notre société privilégie l’apparence et le culte de la performance. Nous devons toujours être la meilleure. Le seul problème, c’est qu’à notre avis, nous ne sommes jamais à notre avantage : « Je suis nulle, je n’y arriverai pas. », « Moi, faire ça je n’en suis pas capable, d’autres vont le faire à ma place, elles sont beaucoup plus douées. » ; « Je ne vaux rien, c’est vrai les autres, on les salue, mais moi je suis invisible. » ; « Oh là là, ce matin, je suis trop moche, et mes hanches sont de plus en plus grosses ! » STOP !

Combien de fois nous ont-ils pourri l’existence ? Soyons honnêtes, beaucoup trop souvent ce genre de raisonnement est venu assombrir nos esprits. Notre miroir nous renvoie une image déplaisante de nous-mêmes, et patatras nous sommes de mauvaises humeurs !

Notre entourage aura beau nous dire que nous sommes jolies, nous ne les écouterons même pas. Nos complexes nous gâchent l’existence et ils faussent nos relations avec notre entourage. Plus nous nous dévalorisons, plus nous nous apitoyons sur nous-mêmes. C’est un cercle sans fin ! Ce pessimisme est plutôt un manque d’assurance, qu’une vision objective de nous-mêmes. Nous nous trouvons insignifiantes, lorsque nos amis voient en nous une femme pétillante. Nos proches sont obligés de faire attention à ce qu’ils disent craignant de nous affecter. En fait, nous avons une image déformée de nous-mêmes. Par exemple, certaines se focalisent sur une particularité physique : « Mon nez est trop gros ! » Et elles ne voient pas leurs beaux yeux verts. D’autres n’ont pas confiances en elles : « Je ne peux pas parler en public ! » Et pourtant avec leurs proches, elles sont capables de tenir de longs discours argumentés.

Nous nous voyons avec nos préjugés. Raison pour laquelle nos proches ont une vision qui diffère de la nôtre. Nos complexes sont fondés sur des idées fausses que nous érigeons en vérités. Et ces idées fausses nous empêchent de nous épanouir, mais aussi de nous aimer.

D’où viennent, en fait, nos complexes ?

Les psychanalystes définissent les complexes comme: « un ensemble des sentiments et des représentations partiellement ou totalement inconscients, pourvu d’une puissance affective qui organise la personnalité de chacun. »
Les complexes se constituent à partir des relations que nous entretenions avec les autres dans notre enfance. Par exemple, une enfant qui entend continuellement des propos négatifs, se sentira ridiculisée : « Tu n’es bonne à rien, qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire de toi ? Etc.. » De même, un sobriquet comme « la grosse » est humiliant. L’enfant enregistre chacune de ces expressions négatives qui la fragilisent. Cette petite fille se replie sur elle-même et bien souvent, comme elle se sent mal-aimée, elle choisit le chemin de la rébellion. Arrivée à l’âge adulte, elle manquera de confiance en elle.

Nos complexes se nourrissent de pensées négatives. Nous possédons toutes une histoire différente. Cependant, nos complexes se développent de la même manière. Ils se nourrissent de pensées négatives que nous entretenons depuis trop longtemps.

De plus, nos complexes ont pour origine de profondes blessures intérieures. Peut-être même que vous n’en avez jamais parlé à personne faisant tout pour oublier, mais avez-vous réellement oublié ?

Il serait opportun d’en parler avec un(e) ami(e) dans lequel vous avez toute confiance. Le simple fait d’entendre de sa bouche que vous êtes une personne exceptionnelle et surtout de le croire, vous fera un bien immense. Par ailleurs, si nous arrêtions une bonne fois pour toutes de nous comparer aux autres. Nous sommes uniques, et nous avons toutes reçu des talents particuliers.

Mettons nos qualités en valeur, au lieu de nous focaliser sur cette imperfection qui nous obsède. Apprenons à nous aimer, autrement nous n’aimerons jamais réellement les autres. Car nous ne pouvons pas donner, ce que nous n’avons pas.

Pour aimer les autres, il faut commencer par soi : Une morale philosophique très connue en occident dit ceci : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse. » Cette morale est fondée sur une interdiction et sur la peur du mal. La bible communique autre-chose: « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Mathieu 19-19. Dans cet enseignement, nous voyons l’amour du bien. Comme nous désirons notre bonheur, nous désirons le bonheur d’autrui. Comme nous nous aimons, nous aimons autrui. Mais si nous ne nous aimons pas, à cause de nos complexes, nous ne pouvons pas aimer les autres. L’altérité est impossible, si nous ne sommes pas réconciliées avec nous-mêmes. Voyez-vous combien nos complexes peuvent entraver nos actions, mais aussi notre amour pour les autres.

Vous pouvez en finir avec vos complexes ! La première chose importante à faire, c’est de changer votre façon de penser. Au lieu de vous critiquer, faites un éloge de vos qualités. Non, ce n’est pas une attitude orgueilleuse. Au contraire, c’est une nouvelle façon de vous voir positivement et d’apprendre à vous aimer. Un autre proverbe occidental dit ceci : « Charité bien ordonnée commence par soi-même. » Si vous dépendez du regard des autres vous continuerez à avoir des hauts et des bas, car il y aura toujours des gens qui prononceront des paroles blessantes. L’essentiel, c’est que vous ayez une bonne image de vous-même.

Magdaléna Morisset

Aucun commentaire: