vendredi, septembre 07, 2007

c'est le temps des pommes


La vendeuse de pommes: Voilà une belle illustration qu'une soeur m'a permis de prendre...

Il y a quelques années, un groupe de vendeurs se rendit à une convention régionale de ventes à Chicago. Ils avaient promis à leurs femmes qu’ils seraient de retour à la maison pour le dîner de vendredi soir.

Au moment du retour, ils durent se dépêcher pour prendre le vol prévu. Ils se précipitèrent dans l’aéroport munis de leurs billets et de leurs porte-documents et, dans la bousculade, un des hommes heurta par inadvertance un étal sur lequel étaient disposées des pommes.


Celles-ci volèrent dans tous les sens. Sans s’arrêter ou même regarder derrière, ils se sont tous arrangés pour arriver à l’avion à temps pour ne pas louper l’embarquement.
Tous, sauf un !!! Il interrompit sa course, s’arrêta un moment, respira profondément, jaugea ses sentiments et eut un élan de compassion pour la jeune fille dont l’étal de pommes venait d’être renversé.



Il dit à ses collègues de partir sans lui, les salua de la main et demanda à l’un d’entre eux d’appeler sa femme en arrivant pour la prévenir qu’il prendrait un vol plus tard. Puis il retourna au terminal où les pommes avaient été disséminées.
Il ne le regretta pas.



La jeune vendeuse de 16 ans était complètement aveugle ! Elle pleurait doucement ; de frustration, les larmes roulaient sur ses joues et en même temps, elle tâtonnait, impuissante, pour récupérer sa marchandise éparpillée pendant que la foule tourbillonnait autour d’elle ; personne pour s’arrêter, et personne pour se soucier de sa situation.



L’homme s’agenouilla sur le sol avec elle, rassembla les pommes, les remit sur la table et l’aida à réarranger son étal. Ce faisant, il remarqua qu’une partie des pommes s’étaient abîmées.


Celles-ci, il les mit de côté dans un panier.



Quand il eut fini, il ouvrit son porte-documents et dit à la jeune fille : « Voilà, prenez ces 40 $ pour les dégâts qu’on a fait. Vous allez bien ? »


Elle opina à travers ses larmes. Il continua : « J’espère que nous n’avons pas trop gâché votre journée. »



Alors que le vendeur s’éloignait, la jeune aveugle, perplexe, l’interpella : « Monsieur... » Il s’arrêta, se retourna et regarda dans ses yeux aveugles. Elle continua : « Etes-vous Jésus ? »
Il s’arrêta net, songeur. Puis il se dirigea lentement vers la salle d’embarquement pour prendre son avion avec cette question qui brûlait dans son âme : « Etes-vous Jésus ? »

Est-ce que des gens se trompent à votre sujet en vous prenant pour Jésus ? C’est notre destinée, n’est-ce pas ? Ressembler tellement à Jésus que les gens ne peuvent pas faire la différence parce que nous vivons dans un monde qui est aveugle à Son amour, à Sa vie et à Sa grâce.



Si nous prétendons Le connaître, nous devrions vivre, marcher et agir comme Il le ferait.
Le connaître, c’est plus que de pouvoir citer la Bible et d’aller à l’église.




En fait, c’est vivre Sa vie … au fur et à mesure que la vie se déroule, jour après jour, alors que nous croisons sur notre chemin des petites vendeuses de pommes !

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