C'était une photo pour montrer que ma belle-mère, ses cheveux commençait à être plus long que son fils...on croyait à cette époque qu'on avait déjà traverser la vallée de l'ombre de la mort et que c'était chose du passé... mais hélas non !
Le médecin a bien fait comprendre à ma belle-maman et à la famille qu'il ne lui reste qu'un mois environ. Il lui a dit de retourner chez elle et ne pas vivre cloîter. Mon mari a pu avoir une bonne conversation avec elle concernant l'avenir. Je suis contente qu'ils ont pu parler à coeur ouvert ensemble. Ce fut dans les pleurs et la douleur. Il est un enfant unique, c'est très difficile de perdre sa maman.
Pour ma part, c'est comme si je perdais encore une maman. Il y a 15 ans ma mère a fait un ACV et depuis ce temps elle est dans un lit alité. Elle ne parle plus, ne voit plus, elle est semi-végétatif. Cela s'est passé un peu avant notre mariage. Je n'ai donc pas pu vivre cela avec ma mère. Depuis 15 ans que ma belle-mère fait partie de ma vie, elle a été si précieuse pour moi, c'est pourquoi je suis attaché à elle. Elle est une femme si remarquable, un modèle de compassion, de service, de générosité, de foi, de prière. Une femme d'un coeur pur.
Cette nuit pendant que je ne dormais pas, j'ai pensé que je pourrais faire un powerpoint pour ces instants de tristesse alors ce matin j'ai commencé à regarder les albums photos pour en choisir mais je n'ai pas été capable, les larmes coulaient sans cesse. Mon mari disait la même chose quand il est occupé, ça va bien mais quand il s'arrête et bien les larmes viennent...
Je ne savais pas comment c'est difficile ces moments...
Beaucoup de versets me viennent à l'esprit et ça me fait du bien de me rappeler que Jésus lui-même pleura à la mort de Lazare.
Hier soir, je pensais encore, on dirait que je ne fait que cela... je me disais que c'était spécial l'au-delà, les jours qui nous sont destinés, la mission qu'on accomplit ici-bas et quand Dieu décide qu'on a fini notre mission il nous rappelle à la maison. Dans mon coeur égoïste, j'aurais le goût de dire, non elle est encore utile ici, tu lui a donné tellement de beaux dons qu'elle pourrait mettre à ton service, pas toute suite svp. mais Dieu en a décidé autrement, il veut ravoir son enfant près de lui . Je ne comprends pas et je sais qu'il n'est pas obligé de se justifier à moi, je veux croire en sa souveraineté, c'est tout. J'ai ces pensées quand je deviens rationnel mais vite le côté émotionnel revient et j'ai la gorge serrée. Je le sens dans mon corps. Je vis beaucoup de stress. Je suis à fleur de peau, je pleure beaucoup mais j'ai quand même la paix...
Aussi, je suis profondément touché par l'amour fraternel. Je sais que mes frères et soeurs souffrent avec nous, il nous le démontrent par des mots, des repas, des prières etc... à chaque geste qui est posé, j'ai les yeux dans l'eau...
Pour ma part, c'est comme si je perdais encore une maman. Il y a 15 ans ma mère a fait un ACV et depuis ce temps elle est dans un lit alité. Elle ne parle plus, ne voit plus, elle est semi-végétatif. Cela s'est passé un peu avant notre mariage. Je n'ai donc pas pu vivre cela avec ma mère. Depuis 15 ans que ma belle-mère fait partie de ma vie, elle a été si précieuse pour moi, c'est pourquoi je suis attaché à elle. Elle est une femme si remarquable, un modèle de compassion, de service, de générosité, de foi, de prière. Une femme d'un coeur pur.
Cette nuit pendant que je ne dormais pas, j'ai pensé que je pourrais faire un powerpoint pour ces instants de tristesse alors ce matin j'ai commencé à regarder les albums photos pour en choisir mais je n'ai pas été capable, les larmes coulaient sans cesse. Mon mari disait la même chose quand il est occupé, ça va bien mais quand il s'arrête et bien les larmes viennent...
Je ne savais pas comment c'est difficile ces moments...
Beaucoup de versets me viennent à l'esprit et ça me fait du bien de me rappeler que Jésus lui-même pleura à la mort de Lazare.
Hier soir, je pensais encore, on dirait que je ne fait que cela... je me disais que c'était spécial l'au-delà, les jours qui nous sont destinés, la mission qu'on accomplit ici-bas et quand Dieu décide qu'on a fini notre mission il nous rappelle à la maison. Dans mon coeur égoïste, j'aurais le goût de dire, non elle est encore utile ici, tu lui a donné tellement de beaux dons qu'elle pourrait mettre à ton service, pas toute suite svp. mais Dieu en a décidé autrement, il veut ravoir son enfant près de lui . Je ne comprends pas et je sais qu'il n'est pas obligé de se justifier à moi, je veux croire en sa souveraineté, c'est tout. J'ai ces pensées quand je deviens rationnel mais vite le côté émotionnel revient et j'ai la gorge serrée. Je le sens dans mon corps. Je vis beaucoup de stress. Je suis à fleur de peau, je pleure beaucoup mais j'ai quand même la paix...
Aussi, je suis profondément touché par l'amour fraternel. Je sais que mes frères et soeurs souffrent avec nous, il nous le démontrent par des mots, des repas, des prières etc... à chaque geste qui est posé, j'ai les yeux dans l'eau...
1 commentaire:
Merci de partager cela avec nous de façon aussi transparente. Nous prions aussi pour vous que le Dieu de toute consolation vous console et fasse couler sur vous sa grâce. Salue François pour moi.
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