vendredi, novembre 10, 2006
l'hospitalité...
J'ai beaucoup réfléchi sur ce sujet qui je trouve est très souvent négligé...hélas !
J'ai donc voulu faire une petite étude sur cela pour m'encourager et être un modèle avec la grâce de Dieu. Je sais que je ne suis pas encore rendu à ce stade-là à 100 % mais je veux aspirer à cela car je trouve cela tellement important.
Synonyme : hospitalité = accueil, bienvenue, réception
Définition : Action de recevoir et d’héberger quelqu’un chez soi,
par charité, libéralité, amitié.
L’hospitalité est une manière pratique de servir Dieu. Reportons–nous au temps où Jésus était sur terre, étranger, n’ayant pas un lieu où reposer sa tête. Marthe le reçut dans sa maison
(Luc 10 :38) La maison de Béthanie lui était entièrement ouverte. Il savait qu’il était toujours le bienvenu et il y revenait souvent. Même avant sa mort expiatoire, il savait qu’il pouvait se réfugier dans cette maison pour y retrouver un baume avant ses souffrances.
(Jn. 11 : 57 et Jn. 12 : 3 )
Aujourd’hui nous pouvons encore recevoir Jésus dans nos maisons un peu comme Marthe autrefois.
Mt. 10 : 40 « Celui qui vous reçoit, me reçoit. »
Mt. 25 : 40 « En tant que vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi. »
Nous devrions ouvrir nos maisons au Seigneur à ses intérêts et aux siens.
Exercer l’hospitalité est une vertu chrétienne à laquelle l’écriture nous exhorte constamment. L’hospitalité est une cordiale et généreuse réception de son prochain sous son toit. Nous appelons cela la gloire de la maison et le fleuron de la vie de famille. C’est un ornement bienséant de l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur. (Tite 2 :10)
À l’époque des premiers chrétiens, l’hospitalité était un trait si évident de leurs vies, que même les païens les en admiraient. Cela devrait être le vêtement du christianisme, « vous appliquant à l’hospitalité »(Rom. 12 :13)
De même dans la liste des qualifications d’anciens, cette vertu est si importante qu’elle y apparaît. (Tite 1 :8 )
Nous devrions donc vivre la grâce de Dieu comme une partie vitale de façon pratique en exerçant l’hospitalité, non seulement envers ceux que nous connaissons et aimons mais envers tous.
Regardons maintenant quelques exemples scripturaires :
2 Sam. 6:10-11 Obed-Edom garda l’arche de l’Éternel, trois mois
dans sa maison, l’Éternel le bénit lui et toute sa famille.
Mc. 14 : 14 Le maître de la maison prêta une grande chambre garnie au Seigneur où la Pâque fut célébré et la Cène du Seigneur institué.
Ac. 2 :46, 5 :42 Les premiers chrétiens se rencontraient tous les jours dans leurs maisons pour se souvenir du Seigneur dans la fraction du pain, l’enseignement et l’annonce de J-C.
Ac. 12 :12 Plusieurs s’assemblèrent pour prier dans la maison de Marie.
Rm. 16 :5 , 1 Cor. 16 :19 La maison d’Aquilas et Prsicilla était un lieu de rencontre des chrétiens où se réunissait l’assemblée locale.
Philémon 2 Nymphas et Philémon ouvraient leurs maisons pour que leur assemblée puisse se rassembler.
Nous voyons donc que l’amour de Christ poussait chacun d’eux à mettre leur maison à la disposition du Seigneur et des siens. Et aussi à accepter de bon gré le dérangement et le travail supplémentaire qu’entraînaient de tels rassemblements.
Quelques prétextes pour se soustraire de l’hospitalité :
· La fatigue
· Le dérangement
· Les finances
· Les occupations
· Le travail
· L’orgueil
· La timidité
· Le manque de confiance en soi
· La paresse
· L’individualisme
· L’égoïsme
· Le mépris, la distinction de personne
· Le confort
· L’inexpérience
· Etc…….
Voyons l’exemple de la femme Sunamite :
En 2 Rois 4 :8-17 , nous voyons le prophète Élisée qui passa par là et la Sunamite le contraignit de le faire entrer pour manger le pain. Elle lui prépara même une petite chambre pour se loger lorsqu’il passerait. Elle avait une simplicité en soi, juste ce qui était nécessaire pour le repos, la communion et le rafraîchissement. Tout était bien modeste.
Elle avait appris qu’elle aille peu ou beaucoup elle devait partagé de bon gré avec autrui. Elle s’appliquait à mettre le principe de 1 Pi. 4 :9 en pratique « Étant hospitaliers les uns envers les autres, sans murmures. »
L’orgueil de la vie qui aime à étaler de belles choses devant les hôtes en voulant faire aussi bien que les autres alors qu’on a pas les moyens, n’est-il pas souvent la cause sous-jacente du manque d’hospitalité ?
L’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Éternel regarde au cœur (1 Sam. 16 :7 ) Alors comme pour la Sunamite, c’est la bonté et l’amour qui comptent dans l’hospitalité, le prophète Elisée fut par conséquent bien touché de l’accueil.
Maintenant regardons l’hospitalité dans le monde grec :
Chez les Grecs, l’hospitalité, c’est l’offre d’un lieu où on est à l’abri. C’est d’abord l’amour de l’étranger, l’accueil et les cadeaux étant les gestes nécessaires qui concrétisent ce sentiment.
L’hospitalité antique va de l’échange de nourriture jusqu’à l’aide militaire ou religieuse, en passant par les dons et l’hébergement.
Selon une légende, Zeus et Hermès parcouraient la Phrygie, dans mille maisons ils se présentèrent, demandant un endroit où se reposer, tous fermèrent à clef. Une seule les accueillit, petite, couverte de chaume et de roseaux de marécages, celle de Philémon et Baucis. Comblés d’attentions par le vieux couple, les deux voyageurs accordèrent à leurs hôtes leurs vœux de terminer leur vie ensemble.
Tant qu’à leurs voisins, ils furent punis de leurs impiétés, l’eau d’un lac les engloutit.
Depuis ce jour, refuser l’hospitalité est devenu une impiété. L’obligation d’accueil est imprégné dans leur vie. Ils vont donc s’oublier et tout faire pour que leurs invités soit comblés et ne manque de rien.
Selon tous ces nombreux passages et exemples des Écritures à ceux qui ont tenus leurs maisons à la disposition du Seigneur et de ses intérêts, nous encourager à lui ouvrir les nôtres.
Prov.3 :33 dit : « Il bénit l’habitation des justes. » Que cette bénédiction puisse se réaliser dans tout foyer chrétien afin que nous soyons une lumière céleste qui éclaire tous ceux qui sont dans la maison et que ceux qui y entrent la voient. Que nos maisons soient une source d’eau fraîche où les gens pourront venir s’abreuver. Jésus lui-même fut un modèle à suivre, lorsqu’il est parti, il a dit qu’il nous préparera une place, notre maison nous attends.
En attendant notre nouvelle demeure, laissons notre maison être un outil dans les mains du Seigneur. Que ce soit pour nos familles, notre assemblée, notre entourage, des étrangers, soyons ouvert et à l’écoute du St-Esprit laissons-nous surprendre de ce que Dieu fera à travers notre foyer !
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