Ceux qui ont déjà encadré des groupes d'enfants le savent: il faut avoir les yeux partout.
Le pire, c'est quand on les emmène se baigner. Là, ça devient un cauchemar, entre ceux qui jouent au sous-marin, ceux qui s'ébattent dans tous les sens, sautent et gigotent, impossible de les compter, il faudrait quinze paires d'yeux.
On a qu'une hâte, c'est de sortir le groupe en vitesse. Mieux vaut avoir les nerfs solides!
Quand on suit une formation de surveillant de baignade, on apprend quelque chose de fondamental: pour surveiller un groupe, il faut former des paires.Chaque enfant est responsable de surveiller un camarade, qui en retour le surveille aussi. Dès qu'il y en a un qui coule, se blesse, ou disparait sous l'eau, c'est sa "paire" qui donne l'alerte.
La baignade devient alors beaucoup plus sûre. Le surveillant reste bien sûre très attentif, mais les "paires" d'yeux sont démultipliées.
Saviez-vous que c'est aussi un principe biblique?
Voici ce que nous dit l'épître aux Hébreux : "Veillons les uns sur les autres, et encourageons-nous fortement à l'amour et aux bonnes oeuvres" (Hébreux 10/24).
La précieuse sécurité de veiller les uns sur les autres est une des fonctions fondamentales de l'église locale. Comprenez moi bien, il ne s'agit pas de s'espionner mutuellement pour faire des cancans, ou de nous mêler de ce qui ne nous regarde pas, mais, d'avoir ce regard attentif de mère poule pour ne pas que quelqu'un coule sans que personne ne l'ai vu.
Vous allez me dire : "le Pasteur est là pour ça". Peut-être, mais il n'a que deux yeux et deux oreilles, comme tout le monde. Plus l'assemblée est importante, plus le risque est grand que quelqu'un "boive le bouillon" dans l'indifférence générale.
Quand la parole de Dieu nous dit de veiller les uns sur les autres, elle nous appelle à être des "bergers adjoints", qui vont avoir l'oeil et le coeur aux aguets pour détecter un découragement, des larmes, une fatigue, une personne nouvelle, ou un loup rôdeur peut-être.
Souvent les personnes qui partent de l'église dégoutées, et qui reprochent un "manque d'amour dans l'église", ont en fait souffert: d'indifférence: "je suis entré, je suis sorti, et personne n'a fait attention à moi".
Pourtant, un sourire, une poignée de main, un petit mot d'encouragement, ça ne coûte pas cher, et c'est une grande richesse pour l'église.
Alors branchons tout nos radars et mettons nos coeurs aux aguets pour que personne ne ressorte de notre église comme d'un centre commercial, anonyme et froid.
J'ai trouvé cet article dans le pain quotidien. Je crois que ça peut nous aider à mettre en pratique cet aspect de veiller les uns sur les autres. C'est dont vrai que c'est plaisant d'être accueilli et considéré. Les gens apprécient lorsqu'ils viennent pour la première fois à l'église qu'on les salue, qu'on s'intéresse à eux. Moi j'essaie de me faire un devoir d'aller leur dire bonjour. Et s'il revienne et bien je leur adresse la parole par leur prénom et c'est certain qu'ils sont touchés de cela.
Vous allez peut-être dire que ce n'est pas donné à tous, que vous êtes gênées... je comprends cela , moi aussi ,mais j'essaie de me mettre à leur place, comment j'aimerais être reçue ?
Il faut se rappeler que le Seigneur les aime et qu'ils veut les toucher par notre amour aussi...
jeudi, avril 19, 2007
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
1 commentaire:
C'est très édifiant et j'ai beaucoup aimé le parallèle avec les enfants dans la piscine. Ça l'aide à comprendre le principe.
Merci pour cette belle réflexion!
Publier un commentaire